17 Mai : tour du Puy de Dôme :

    C'est à un beau millésime que nous avons participé cette année. Avec Vincent, nous nous étions inscrit à cette manifestation : pour moi, c'est la quatrième participation et c'est toujours un plaisir de retrouver l'équipe de Paramoteur 63. La météo est sans appel : il n'y a que Jeudi que cela sera peut-être volable, nous partons donc Mercredi après midi et arrivons en soirée : petit vol obligatoire avant la tombée de la nuit. Il y a un peu de vent : je vais vers les premiers reliefs tandis que Vincent fait des réglages de caméra-suiveuse.

    Un kebab dans la ville de Billom et nous rentrons au terrain : il est déjà tard, il faut dormir un peu quand même. Comme le week-end dernier à Vimereux, ma petite tente est recouverte de givre au réveil.

    Pas de vent et un super soleil : il ne faut pas trainer car Bruno Liondore, responsable de la base, nous annonce au briefing que cela doit se gâter dans l'après midi. Pas de feignant : la trentaine de pilotes se met en place et cela décolle rapidement.

 

    Le binôme de parigots est parti : comme l'an passé, nous devons gagner le Vernet Sainte Marguerite, base ulm près de Saint Nectaire, à 1000 mètres d'altitude. Le parcours, d'à peu prés 1 heure 1/2 de vol,  est très agréable et parsemé de châteaux et autres curiosités.

 

    Par contre, plus nous approchons, plus le ciel est menaçant : de gros nuages gris montent du sud et butent ( heureusement) sur la chaîne du Puy de Sancy. Atterrissage tranquille, nous faisons le plein, mais sans être trop optimiste pour la suite des évènements.

    Là-haut, le programme est libre : dans ce cadre magnifique, il y a l'embarras du choix : le Puy de Dôme, le Puy de Sancy et les autres sont à portée d'aile. Pour l'instant, c'est trop gris, donc nous nous concentrons sur le café. La patience paye : au bout d'une heure les plus gros nuages passent et cela redécolle. Je choisi, comme bien d'autres, le Puy de Sancy : je ne l'ai encore jamais survolé. Il est enneigé ; pour l'atteindre, il faut faire un crochet pour éviter une zone protégée, interdite de survol. Je prends l'option " haute altitude" au-dessus des crêtes.

    Quel bonheur : je me cale vers 2200 mètres et me régale de ce vol fabuleux. Le vent monte de chaque côté du relief dans un calme reposant. C'est un régal d'approcher si doucement, ce magnifique volcan, point culminant du Massif Central.

 

    Sur place, un peu de visite : tout d'abord le sommet : la table d'orientation située au point culminant :

 

Les stations de ski : Super Besse, en contrebas :

    Celle de Mont Dore, avec la ville Mont Dore, plus bas, dans la vallée :

    C'est magique, tout est splendide ; le soleil est maintenant revenu, mais après avoir ainsi butiné, il faut songer à redescendre d'un cran. Le pique nous attend au Vernet. Comme d'habitude, l'organisation est parfaite : nous ne manquons de rien et la bonne humeur est de rigueur.

    Nous ne ferons pas de sieste : il faut redescendre vers Tinlhat avant que la météo se gâte.: si nous étions obligés de rentrer en camionnette, ce serait compliqué : il y a de la route et nous sommes nombreux.

    Ca redécolle ; pour le retour, je me laisse guider par Loïc qui, comme son prénom ne l'indique pas, est un pilote local qui me fait passer par tous les endroits touristiques du parcours : un régal!

    Ca secoue un peu car le soleil est au plus haut, mais c'est encore un magnifique vol. Quelle suprbe édition du tour du Puy de Dôme. on y croyait pas mais ça l'a fait.

    Il est à peine 15h : démontage du matos, un peu de bière et beaucoup de discussions, préparation de la tablée du soir, dans le hangar ulm du terrain de Tinlhat : ce sera saucisse auvergnate et aligot, le tout arrosé de côte d'Auvergne rosé et rouge : total respect.

    Une nuit calme et il faut songer au retour après avoir un peu secoué la voiture pour réveiller Vincent.

    L'année prochaine, après deux années identiques, un changement de parcours est envisagé : nous avons suggéré des étapes gastronomiques!!!