Réunion : saison 2, épisode 1 : 19/2

    C'est sous un soleil resplendissant que nous avons quitté la région parisienne : notre Lolo national nous a emmené tous les huit ( Mimi, Marie, Lucas et Léonie  + Nathalie, Gaëlle, Laurie et moi) direction Roissy avec le minibus de transport de personnel de notre pote maraîcher Francis.

    Le voyage s'est bien déroulé ; j'étais pourtant inquiet car tout mon matos de paramoteur était démonté et transporté dans les bagages. Comme il y a trois ans, Marie-Line nous attendait à Saint Denis. Notre minibus réservé nous attendait également et, en cette circulation tranquille du Dimanche, nous arrivâmes à la case en à peine une heure. Installation tranquille, repas discutions et bien sûr : la première baignade : le lagon est à 100 mètres! Le soir, c'est le punch fabriqué et servi par nos hôtes qui nous ragaillardi un peu après ces 24 heures un peu fatiguantes.

    Le lendemain, nous prenons le rythme : il faut s'habituer à la chaleur : environ 27-28° la nuit et près des 35° la journée, ça nous change des dernières semaines métropolitaines. Quelques emplettes, une petite descente vers le sud de l'île, un petit resto le midi, une petite photo de groupe près d'un vieil arbre en bord de mer, à Saint Pierre,

des boutiques ( ça nous manquait beaucoup) et on s'arrête au retour sur une plage qui nous parait sympa pour le plouf quotidien. Nous décidons de ne plus nous faire avoir : nos hôtes ont encore préparé la bouffe et nous servent "royal" sur la pelouse.

    Ca fait une bonne tablée, et pas mal de bruit jusque tard le soir!!!

    Le lendemain, matinée tranquille ; j'en profite pour prendre contact avec Rodolphe Lougnon, instructeur paramoteur ( www.airsports-reunion.com ) qui exerce sur une des 2 bases de l'île qui se situe à ................................ 1,2 kms de la case ( j'ai du bol? Non, si peu). Il accepte que j'utilise sa base mais uniquement en sa présence ou celle de son collègue Stéphane : ça me va bien. L'après midi : balade, visite d'un élevage de crocodiles.

    Marie-Line qui était avec nous cet après midi nous arrêtera pour la baignade dans un trou de lave où des sources d'eau très fraîches se mélangent avec l'eau de mer : c'est vivifiant mais le site convient parfaitement à nos enfants.

    Nous rentrons vers la case dans notre fidèle chariotte,

 préparons le repas, goûtons un nouveau punch local, enfin la routine quoi. Pour ma part, je prépare également le matos : demain matin, j'ai rendez-vous sur la plate forme de Rodolphe!

    Levé de bonne heure, je charge le matos dans la camionnette de Jo, un petit dèj et c'est parti pour le fun. L'équipe est sur le terrain avec deux élèves. Je m'installe dans mon coin, Rodolphe me breefe : nous sommes sur une réserve naturelle : le survol du lagon n'est autorisé qu'au dessus de 300 m de haut, il m'indique les civilités d'usage et c'est parti. Gonflage facile : nous sommes à 85 m de hauteur, au début de la montagne, et la brise de mer facilite bien le décollage. A partir de là : "no comment" : super paysages les lagons, la côte, la montagne. Enfin : en résumé, ça vaut bien la vallée de l'Oise dans laquelle je vole d'habitude.

    Après m'être aidé, pour monter, des courants dynamiques le long de la montagne, je descend la côte vers le sud en m'en mettant plein les yeux : j'arrête de monter à 1500 mètres car il commence à faire froid : bah oui: je suis parti en short et en tee-shirt!

    Demi tour pour prendre quelque clichés du lagon

    Avec un petit agrandissement où l'on voit bien les vagues qui se brisent sur la barrière de corail.

Ensuite, un coup d'oeil sur la droite me rappelle vite à l'ordre : des nuages se développent à une vitesse impressionnante et il est temps de redescendre et de se poser, ça commence à secouer. Descente tranquille, atterrissage sous le regard de drôle d'autochtones qui guettent ma faute :

Ah non, je me suis trompé, c'est une photo de la veille! En fait ce sont les gars du team qui surveillent mon approche. Ils ont aimé ma façon de voler : je peux revenir quand je veux : yeeeeees.

    En rentrant à la case, je n'y trouve personne : ils sont parti manger et repassent ensuite me prendre pour une montée du Maïdo 2200m. En route, il y a une super descente du luge dans un espèce de toboggan, ça va amuser les enfants : et bien comme par hasard, le gars qui s'occupe de la descente a pris son après midi. Qu'a cela ne tienne : on monte au sommet et on boira un coup là-haut : comme le laissait présager le développement nuageux, on n'y voit pas à 20 m, et, pour couronner le tout : le petit bar qui est en haut est fermé : elle n'est pas belle, la vie?

Réunion : saison 2, épisode 2

    Ce samedi, après une matinée tranquille, nous avons décidé d'aller visiter un élevage de tortues, à Saint Leu : ces bestioles sont beaucoup plus actives que ce que je pensais et la visite est très sympa : il y a des passages sous les bassins où l'on peut admirer les tortues qui semblent voler sous l'eau

et d'autres passages en extérieur, où l'on a même le droit de caresser certains individus

le seul fait dérangeant dans cette visite est que l'établissement se situe à côté d'un atterro de parapentes et que ces loustics n'arrêtent pas de nous raser la tête : c'est de la provoc!

Un dur labeur nous attend ensuite : il faut enlever l'écorce des noix de coco fraîchement tombées et les ouvrir pour la préparation du rhum-coco local

    Nous n'aurons pas le temps d'en faire plus ce soir car nous avons réservé des places pour un concert de Ziskakan ( célèbre groupe réunionnais) qui se tenait au théâtre en plein air de Saint Gilles.

    encore un moment bien sympathique!

Le lendemain Dimanche, c'est parti pour voir la dernière coulée de lave d'Avril 2oo7 :

 cela fume encore par endroit et i y a intérêt à faire gaffe où l'on met les tongs! Nous traverserons également les coulées plus anciennes dont celles de 2OO2 qui sont remarquables également

    nous profiterons de cette balade pour boucler le tour de l'île ( 320 kms environ)  en nous arrêtant tantôt pour nous rafraîchir près d'une cascade

ou près d'autres curiosités.

    Le soir, de retour à la case, il faut continuer le travail de la veille et râper les noix de coco :

    Ce Lundi matin, les grandes filles ont prévu d'aller faire des courses à Saint Denis : avec Mimi, nous emmenons donc Marie-Line au boulot afin de récupérer sa voiture pour les filles : elle travaille dans les hauts de Saint Leu, à un quart d'heure du déco parapente de Colimaçons. Je place donc ma voile et ma sellette dans le coffre et Mimi me déposera au déco et me récupérera en bas. Nous sommes sur place à huit heures : la brise de pente s'installe une demie heure plus tard : déco nickel et descente tranquille vers la plage de Saint Leu ( avec un dénivelé de 800 m) à côté du fameux élevage de tortues de l'autre jour. Mimi me récupère et me dit : "aller hop, on va chercher le moteur à la case : tu as le temps de faire un deuxième vol!".

    Deuxième petit déj du matin et il me dépose au déco paramoteur. Je rebidouille ma sellette afin de remettre le moteur et c'est parti : les conditions ont forci : en bord de mer ça va

 mais dès que je rentre dans les terres, ça brasse dur : les thermiques sont bien installés. La fin du vol sera donc cahotique mais très intéressante au niveau pilotage. Au fait : voici le vrai site d'attéro, en bas de la photo suivante, sans crocodiles et au contraire avec le charmant accueil de Rodolphe , son sympathique propriétaire.

    Un vol parapente et un vol paramoteur la même matinée!!!!! Merci Mimi. Repas au port de Saint Gilles avec les enfants ( et sans les femmes), après midi tranquille avec une grosse saucée, et ce soir, on retrouve notre boulot habituel :

    Le plus dur reste à faire : le goûtage!!!!

Réunion : saison 2, épisode 3

le piton de la fournaise

Nous avons eu beaucoup de chance : en montant vers le piton (plus de 2000 m) , nous avons traversé deux zones nuageuses et essuyé pas mal de pluie. Arrivés  sur le site à 2300m au bout de deux heures de route, aucune visibilité, pas même moyen de prendre de photos! Un petit café chauffé au gaz dans le petit chalet et nous décidons de redescendre. Surprise : en sortant : ça se dégage : taïaut : tous au cratère : il est impressionnant :

sur la photo, on en voit même pas la moitié et, sur le côté, ce n'est pas une fourmilière ; c'est un autre tout petit cratère, et en regardant bien : sur la crête, à gauche, on voit des gens qui se baladent.

Nous descendrons les 420 marches qui nous mènent au fond et irons voir le petit monticule

    un nuage repasse, un autre nous donne une petite pissée, mais nous avons eu la chance de pouvoir découvrir ce magnifique spectacle. Il y a des balades de plusieurs heure pour visiter le site mais la météo ne nous incite pas à le faire, et puis Nathalie nous attend en haut. Un dernier coup d'oeil et nous remontons.

    Nous reprenons la route dans ce paysage lunaire

et redescendons en direction du nord, par la plaine des palmistes ( nous sommes venus par le sud par la plaine des caffres). Des paysages magnifique s'enchaînent :

 

Jusqu'à apercevoir la côte à Saint Benoît

 

Retour tranquille, un peu de shopping et bien entendu : le traditionnel plouf de fin de journée!!

 

Réunion : saison 2, épisode 4

    Ce mercredi matin, il est prévu une sortie en jet ski pour Mimi. Rendez vous au port de  Saint Gilles, breefing et c'est parti pour un baptême de 45 mn dans une mer qui commence à être bien formée.

Il met tout et est à plat au bout des 45 mn.

L'après midi, nous ne disons rien aux enfants mais nous montons sur la route du Maïdo, pour la descente de luge qui était fermée la semaine dernière. Cette fois ci c'est ouvert et nous nous régalons de cette petite descente dans une végétation luxuriante.

    Le temps n'est pas encourageant ; les nuages sont encore accrochés aux sommets, mais nous décidons de tenter une nouvelle fois notre chance et de monter au sommet pour essayer de voir le cirque de Mafate. Et en arrivant en haut : super spectacle : le cirque est dégagé, tout ensoleillé.

    Ce paysage est exceptionnel, d'une beauté insolente, et nous restons de longues minutes à contempler le site : au fond, il y a de minuscules villages qui ne sont accessibles qu'après de longues heures de marche et où il doit régner un calme déroutant.

    Le piton des neiges qui culmine sur la région à 3070 m a du mal à se débarrasser de son chapeau de nuages mais domine fièrement ce site splendide.

    Et puis ce Jeudi : grosse misère ;  après être allés avec Mimi dire au-revoir à Rodolphe et Stéphane sur la base paramoteur, il faut boucler les valises, faire un dernier petit plouf emballer un tas de bricoles et, en fin d'après midi, échanger quelques larmes avec nos hôtes et prendre ce foutu avion qui va nous ramener dans un autre monde.

 

Merci et gros bisous à Marie-Line, Joe et Charlotte qui ont supporté 8 zoreilles chez eux avec une gentillesse et une générosité que nous aurons bien du mal à leur rendre.