27 Août : une petite semaine de grandes vacances

    Nous sommes  partis, les trois filles et moi, pour des vacances improvisées au dernier moment : il s'agit d'aller retrouver la famille Roux-Martin et Patrice qui sont partis supporter des potes qui courent la célèbre "Aveyronnaise classic" , course d'enduro moto renommée.

    Nous avons rendez-vous Jeudi soir, dans l'Aveyron, à la fin de la première journée de course. Départ pour nous après avoir fini de trier la semence de blé, Jeudi midi et descente sans problèmes. Nous retrouvons nos potes dans un resto routier ; avec eux, il y a les pilotes : Eric "le Grand" qui est de chez nous ( c'est l'équipier de "Pinpin les bras cassés" ( notre Alain de Nesles)). Alain ne court pas cette année car, comme l'indique son nouveau surnom, il s'est cassé les deux bras l'automne dernier, dans un enduro normand. Il y a Patrick, le frère du grand et Jérome qui viennent tous de la Lozère. Il y a également des amis à eux, avec lesquels ils se retrouvent tous les ans pour cette épreuve. L'ambiance à table est festive. Nous regagnons ensuite notre hôtel, dans le village de Lassouts et nous installons dans la chambre que les potes ont réservé.

    Petit dèj le lendemain matin sur la terrasse en regardant les moutons partir au pré,

et c'est le départ pour la première spéciale du jour. Alain est un habitant de coeur de cette région qu'il connait comme sa poche : il nous guidera pour chaque liaison par des petites routes pittoresques qui nous raviront. Il fait très chaud et poussiéreux : pour les pilotes, c'est très éprouvant. Nous les suivons sur chaque spéciale ; il y en a quatre par jour. La deuxième de ce deuxième jour a été en partie balisée par Pinpin et Patrice qui, ne participant pas, n'ont pas pu s'empêcher de faire péter les motos pour donner un coup de main à l'organisation. Cette spéciale est sur la station de ski de Brameloup et est bien ombragée.

le Grand sort de l'ombre

Nous y verrons passer les copains : à chaque fois, nous sommes en embuscade pour surprendre et encourager les loustics. La dernière spéciale de la journée est en plein soleil et nous régalera également.

    La première spéciale du dernier jour est la même que la dernière de la veille : par contre l'ordre de départ est inversé : c'est le numéro 480 qui part le premier et le 1 le dernier. Nous sommes toujours fidèles au poste pour soutenir les nôtres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et même quand les 500 motos sont passées deux fois laissant le terrain défoncé, les petits numéros sont toujours aussi impressionnants et déterminés : quel spectacle :

 

Au bout des trois jours, les pilotes auront parcouru près de 800 kms dans les chemins d'Aveyron et ils gardent de l'énergie jusqu'au bout.

Jérome au départ de la dernière :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Tout le monde est en pleine forme à l'arrivée : nos trois pilotes, les épouses qui ont fait l'assistance, et l'équipe de supporters ( avec Christophe qui nous a rejoint).

    Pendant que nos amis remballent, il y aura encore du spectacle avec des manches éliminatoires groupées où les mieux classés batailleront dur, pour le plaisir de tous :

    Ce sera un bon repas de clôture, à l'hôtel. Tout le monde repart le lendemain matin ( Dimanche). Pour nous, c'est le départ pour la suite des vacances que nous décidons de passer dans la région.

    Nous décidons de partir vers les gorges du Tarn, en passant par le Larzac. Vers midi, un petit détour par Roquefort s'impose. La visite des caves de Société est sympa mais les photos y sont interdites. Qu'à cela ne tienne : nous casserons la croûte et finirons la traversée des causses à Millau, en passant par La Cavalerie. Nous cherchons, et trouvons rapidement le site de décollage parapente de Millau : il est sympa malgré que l'ambiance y soit un peu bcbg. On s'en fout : le coup d'oeil est génial avec le viaduc en fond.

L'après midi s'avance et nous faisons de même : direction les gorges du Tarn où nous trouvons un petit hôtel sympa et peu cher à quelques mètres du fleuve.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est l'occasion d'aller y tremper les béquilles :

Petite soirée tranquille et nuit paisible, et nous prenons le lendemain la direction de l'Aven Armand, grotte absolument magnifique et grandiose : on y descend en funiculaire, à une profondeur de 90 m. On découvre là un décor somptueux où l'on perd tous ses repères.

Les stalagmites que l'on voit en bas de la photo mesurent jusqu'à 30 m de haut : ils se sont formés à la vitesse de 3 mm par siècle!!! Le volume de cette salle est aussi important que le coeur de Notre Dame de Paris! Pour se rendre mieux compte des proportions des stalagmites, cette photo parle d'elle même :

Nous rejoignons les gorges en passant par Sainte Enimie, l'un des plus beaux villages de France qui est victime de son succès : il est impossible  d'y trouver une place pour stationner.

    On s'en fout : le principal est de trouver un accès cool pour se baigner dans le Tarn :

Nous décidons ensuite de quitter les gorges et de monter vers l'Aubrac, région que je ne connais pas. Nous trouverons un hôtel comme on les aime à Nasbinal : il faut traverser le salon de la mamie pour monter dans notre chambre. Nuit paisible où nous serons réveillés par un orage, et le lendemain : départ pour la ville de Chaudes Aigues, célèbre pour sa source d'eau la plus chaude d'Europe : 82° : ça ne paie pas de mine mais ne s'agit pas d'y mettre les pattes :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il existe plusieurs points alimentés par cette source dont ce lavoir où l'eau est à près de 60°, et où la baignade est interdite ( c'est écrit sur un panneau).

Nous mangerons à Laguiole ( trop bon) et décidons de commencer la remontée : nous rentrons demain et allons en faire une partie cet après midi et faire une  halte au Puy de Dôme. Nous trouverons un petit hôtel bohème près de ce sommet : il pleut et nous attendrons le lendemain pour visiter le Puy.

    La ville de Clermont Ferrand est dans le brouillard ce matin mais nous sommes en hauteur et le soleil est là. Nous montons vers le Puy et admirons la chaîne des puys ( c'est l'étape que je n'ai pas pu faire au printemps en paramoteur)

Nous faisons le tour du sommet et nous nous rendons à l'évidence : il faut partir et remonter vers la région parisienne : c'est fini les vacances!

Quelques heures d'autoroute et nous retrouvons nos chats : ça passe vite une semaine mais c'est mieux que rien du tout.