Du 18 au 25 mars, une semaine au cœur du Sahara.

La vidéo de Xavier sur youtube ;           https://www.youtube.com/watch?v=jB9ZX-o2KjQ    

    C'est presque l'équipe habituelle de paramotoristes qui décolle de Roissy pour se poser à Djanet, au sud de l'Algérie. arrivés au milieu de la nuit, .nous ne sortons qu'au lever du jour après pas mal de soucis douaniers. qu'importe, nous avons récupéré tout notre matériel.

    Nous gagnons l'hôtel à Djanet pour petit-déjeuner, monter notre matériel et prendre la route.

    Nous sommes 10 pilotes et sommes encadrés par 8 locaux : 2 cuisiniers et 6 chauffeurs qui gèrent la logistique. Le convoi s'ébroue et nous arrivons rapidement au dernier panneau routier que nous verrons pendant une semaine.

    Ca y est, nous quittons la route pour un déjeuner en bivouac puis reprenons la piste jusqu'au premier campement. Il y a trop de vent, nous ne volerons pas ce soir.

    Nos compagnons de voyage se révèlent être aux petits soins pour nous et assurent pour toute la logistique. Même pour l'animation de la soirée où le guitariste de l'équipe n'hésite pas à laisser sa guitare à Alexandre.

    La première nuit dans le désert est un peu mouvementée pour certains à causes des fortes rafales de vent. Ceci n'est pas de bonne augure pour demain mais cela engendre de bonnes rigolades sur le campement.

    Ca ne vole pas ce matin mais le paysage est tellement magnifique que nous nous contentons de ce côté " touristique" de l'expédition. D'autant plus qu'il y a de l'animation à certains passages de dunes.

    Entre le Tassili n'Ajjer et le Tadrart, l'érosion a formé des sites rocheux impressionnants sur ces plateaux qui se sont formés à 1000 mètres d'altitude.

    Le bivouac suivant est toujours venteux et se situe au pied d'une dune de 200 mètres. La plupart d'entre nous la gravirons et croyez-moi : une montagne de 200 mètres de sable mou ce n'est pas une promenade de santé. Pour ma part, je la gravis seul et retrouve Mohamed qui voudra que nous fassions la descente ensembles, nu-pieds et en courant : trop drôle!

    La luminosité est toujours médiocre à cause du vent qui transporte du sable mais nous gardons espoir. Un bon repas où nos cuisiniers se donnent à fond pour nous faire découvrir des spécialités régionales : des salades, des soupes et même des brochettes de mouton énormes.

 

    Tout cela se déroule sous un ciel étoilé, et ici autant vous dire que nous sommes loin de toute pollution lumineuse.

    Au levé du jour, pas de vent ; aller hop, Maxim décolle, je le suis et c'est parti pour le fun malgré une luminosité toujours défavorable aux photos.

    Quel spectacle : des montagnes rocheuses et des dunes gigantesques qui nous séparent de la Lybie!

       Par contre il faut rester plus ou moins en vol local car en cas de panne moteur dans les dunes, la récupération serait compliquée. Nous restons donc toujours avec le camp de base et son gros rocher biens en vue. Remarquez qu'autour de ce camp, la zone de décollage est loin d'être limitée.

    Le vent ne tarde pas à se lever. Nous plions bagages et partons vers de nouvelles découvertes.

    Même au sol, nous sommes attirés par la hauteur et, pendant que nos cuisiniers sont à l'œuvre, nous escaladons collines et rochers.

    De tous côtés, les paysages sont magnifiques.

    Après le repas, nous reprenons la piste dans des décors très variés.

    On peut parfois se demander comment un tamaris a réussi à survivre dans un tel milieu.

    De même : comment l'érosion a-t- elle réussi à sculpter ce qui ressemble à un cochon sur ses quatre pattes en milieu musulman?

    Puis c'est la plus haute dune du Tadrart :Tin Merzouga qui culmine à 1300 m

    Et nous arrivons à notre bivouac suivant.

    Nos chauffeurs s'arrêtent immédiatement quand un morceau de bois est à leur portée : c'est ici un objet d'importance.

    Il y a aussi des rencontres étonnantes : ces deux là appartiennent à un éleveur mais se promènent en pleine liberté où cela leur chante.

    Certains arrêts donnent lieux à de la méditation et surtout à beaucoup d'admiration devant cette nature remarquable.

    Lorsque deux guides se rencontrent, ils se racontent des histoires de guides et règlent les soucis pratiques : un ami d'Amar a des soucis de téléphone satellite que nous résolvons avec un bout de chatterton sur la carte sim.

    Nous découvrons ensuite un site connu dans la région ; un point d'eau étonnant qui a baissé de plus de deux mètres depuis quelques années. Il faut dire que dans la région il n'a pas plu depuis six ans!

    Le bivouac du soir est atteint.il y a trop de vent, maintenant c'est la routine : le soir c'est mort mais nous volons tous les matins au lever du jour. Cela n'empêche pas Maxim de sortir sa voile pour tester la masse d'air.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous le regard intéressé de Mohamed.

    La réserve de pain emmenée au début du séjour touche à sa fin ce qui ne chagrine pas nos cuistots qui se lancent dans la fabrication d'un pain "maison"  cuit avec des braises dans le sable.

    Aller, le lendemain matin ça vole.

    Et le surlendemain aussi, on fait les zazous dans ce décor fabuleux, ce n'est que du bonheur.

    Et on change de site, le paysage change en permanence, d'une vallée à l'autre, ce matin là nous sommes dans le grand canyon.

Les roches sont ....... wahoo

    Et les soirées sont toujours aussi animées et joyeuses. Notre guitariste est trop fort : d'une main la guitare et de l'autre la théière.

    Au début du séjour nous l'avions dit avec Maxim : la dernière nuit, nous la passerons à la belle étoile. Et bien ça y est ; nous y sommes. Chacun d'un côté du campement, nous passons une nuit à la belle étoile, seul au milieu du Sahara.

    Et quelle nuit, en me levant vers 4h pour soulager ma vessie, c'est un spectacle magnifique qui s'offre à moi : un ciel de folie avec la voie lactée dans toute sa splendeur.

    Dans mon duvet, j'ai eu du mal à fermer les yeux devant un tel spectacle.

    Dernier matin et ça vole toujours alors on en profite, on savoure.

    Théau n'en finit pas de flirter avec le sable, il ne veut plus s'en détacher!

    C'est fini ; nous rentrons à Djanet à l'hôtel, prenons une douche. Nous sommes samedi matin et n'avons pas pris de douche depuis dimanche dernier. Nous démontons les machines, fermons les valises, visitons la ville, un dernier repas à l'hôtel et c'est parti pour l'aéroport. Trois heures pour passer la douane, mais nous sommes rentrés avec tout le matériel.

    Cette expérience a été extraordinaire : une semaine sans voir une route, un village, presque personne, sans téléphone, et tout cela en autonomie et dans une ambiance plus que joyeuse.

L'équipe au complet :

 

 

12 mars les 80 ans de Moumoune.

    La fête a été très réussie. Elle ne s'est pas fichue de nous la frangine.

 

10 mars, nous y sommes retournés.

    Mais cette fois, seulement à trois, pour une séance photo avec Flavien et un pote.

    Bien sur nous avons fait un peu d'exploration mais sommes restés concentrés sur les prises de vue.

 

25 février , promenade insolite deuxième.

    Cela faisait plus de deux ans que la première édition avait eu lieu, nous nous y sommes recollés.

    Tout le monde était prévenu que ce serait une vraie randonnée de plus de dix kilomètres et la motivation était là. Par contre nous ne sommes pas des bêtes et l'arrêt pique-nique a été appréciable.

    Il y a eu une séquence " émotion" en bout de carrière : le secteur inondé où les plus téméraires ont donné du spectacle en explorant sur les embarcations plutôt instables.

    Tout s'est bien  passé malgré un détail que je n'avais pas prévu ; nous étions très, très nombreux : 42 personnes cela fait un bon convoi dans les galeries et nous n'avons pas pu visiter autant de salles que prévu.

    En tout cas, coup de chapeau à Flavien qui a dirigé cette colonie de vacances de main de maître sans fausse note et dans la bonne humeur.