10 novembre, la Saint Martin.
Comme tous les ans, nous sommes allés à cette célèbre foire pour perpétuer la tradition.
Et nous essayons de transmettre à la future génération qui semble sensible à cette tradition.
Et puis ensuite, toujours comme d'habitude, sur la piste des auto-tamponneuses le combat a été acharné.
Du 19 au 29 octobre : Israël en paramoteur.
9 pilotes forment cette l'équipe très motivée pour ce voyage qui promet d'être dépaysant. Maxime qui vient de Belgique a passé la courte nuit à la maison, à 3h du matin nous rejoignons les autres à Orly et nous arrivons à Tel Aviv dans l'après midi.
Récupération des véhicules ; nous n'avons pas réussi à louer de camionnette. Nous démonterons donc les sièges du Traffic 9 places pour transporter les moteurs et 2 voitures complèteront la caravane. Steeve a un appartement à Netanya : c'est dans cette ville que nous avons notre premier hôtel, nous rangerons donc les sièges dans sa cave.
Arrivés dans l'hôtel, c'est le traditionnel montage des moteurs sur le balcon.
Dès le lendemain, nous allons repérer le décollage prévu sur le terrain d'un instructeur local. Il devait nous encadrer mais nous nous apercevons rapidement que c'est une arnaque et nous nous débrouillerons pour trouver un déco nous même. En chemin, de drôles d'enseignes nous interpellent.
Nous repérons une plage-déco et avons la chance de tomber sur un pilote local qui nous renseigne sur les usages locaux pour le vol. Nous prenons ses coordonnées et il nous sera super-utile : dès qu'il faudra contacter l'armée pour demander une autorisation, c'est lui qui s'en chargera à distance. Merci Andy.
Notre premier terrain de décollage est super : très grand et tout plat, la plage est splendide.
Nous volons ici trois jours. Pour Alexandre et moi, nous sommes habitués à voler autour d'Ennery et pensons que c'est très urbain mais c'est la campagne à côté de Netanya. Ici, nous décollons de n'importe où et cela ne choque ni n'offusque personne!
Après trois jours, nous devons gagner la mer morte, à trois heures de route. Jérusalem est à peu près sur notre route et il est évident que nous allons y passer faire un peu de tourisme. La ville est impressionnante : plusieurs collines très peuplées et c'est la première fois que nous voyons des constructions anciennes.
L'armée est omniprésente mais personne n'y prête attention. l'esplanade du mur des lamentations est sérieusement gardé mais ouvert à tous.
Il n'y a pas beaucoup de monde. Le site est impressionnant. Nous avons tous vu des images de ce lieu mais il y règne une atmosphère qui impose le respect.
Nous sommes de vrais touristes mais personne ne nous regarde ni ne nous juge, c'est le recueillement qui est de mise et rien ne dérange personne.
Pas même des lamantins bizarres!
Dans l'après midi nous arrivons à la mer morte. Nous la suivons pendant 80 kms sans voire d'habitations ; il y a juste quelques hôtels, dont le nôtre, au sud ouest. La région est désertique. La mer morte ne fait qu'une quinzaine de kilomètres de large et est découpée dans le sens nord-sud. A l'Ouest c'est Israël et à l'est la Jordanie. Le week-end pas de problème pour voler mais la semaine il faut contacter l'armée pour savoir si c'est possible.
Notre premier vol nous émerveille : les couleurs sont extraordinaires.
Du sel, du sel, du sel : il y en a partout.
Nous réalisons que nous avons décollé à -400m d'altitude : c'est en effet l'endroit le plus bas de la planète, 400 mètres en dessous du niveau de la mer!!!
A la fin du vol, Francis, photographe qui est venu uniquement pour voler à la mer morte, nous annonce qu'il a trouvé un spot extraordinaire : il a fait des photos de dingue. nous irons ce soir.
En attendant, un peu de tourisme devant l'hôtel semble inévitable. D'abord la photo de groupe.
Puis une petite baignade. Il faut mettre des chaussures car nous marchons sur des cristaux de sel et c'est très coupant. D'habitude l'eau est salée mais ici, quand on met le doigt dans l'eau et qu'on le lèche, on sent à peine le sel tellement ça brûle! Il est donc temps de faire l'expérience ultime : de ma vie, je n'ai jamais réussi à faire la planche : je coule et bois la tasse. Ici, c'est trop facile, je suis sûr que même les cailloux flottent.
Aller, ce n'est pas tout mais on est là pour voler. Les tuyaux de Francis sont extraordinaires.
![]()
Non, ce n'est pas de la neige : il fait 35° et c'est du sel!.
I
Il faut aussi un peu de classique, un petit couché de soleil.
Et on refait un peu de tourisme en allant visiter le site de Masada où le rayon de la citerne sud m'amuse bien.
Il est temps de partir et de monter plus au nord, au bord du lac de Tibériade. Le décollage repéré par Romain et Steeve est royal. Nous y faisons un vol venteux dès notre arrivée. Cela fait 10 mn que nous sommes en l'air et un hélicoptère de l'armée arrive immédiatement et nous surveille : ce n'est pas très rassurant. Nous avons traversé la Cisjordanie pour arriver ici, nous sommes toujours proches de la Jordanie et de plus en plus près de la Syrie!
Nos demandes à l'armée pour les vols suivants seront refusés. La ville de Tibérias est vivante et pleine de bons endroits pour manger.
Le lendemain il pleut un peu et il y a trop de vent. C'est la première et seule journée où nous ne volerons pas. Nous en profitons pour aller nous baigner dans une source thermale où l'eau sort de terre à plus de 40°. Les grillages qui séparent de la Jordanie sont à quelques mètres du site et la Syrie est à moins de 10 kms.
L'endroit est vintage, il n'y a que des vieux ( un peu plus que nous).
Sans autorisation pour voler près du lac, nous trouvons un terrain impeccable, près de Nazareth. Ce n'est pas la mer morte mais le paysage plus agricole change de style. Sur le terrain, il y a beaucoup de passage et nous faisons des rencontres surprenantes.
Le séjour s'avance et il est temps de retourner au premier hôtel à Natanya pour passer les deux dernières nuits. Nous retrouvons notre plage d'envol et redécollons, en terrain presque conquis.
C'est notre dernier vol en soirée et il faut avuer que nous avons un peu débordé sur les horaires pour faire les guignols entre les grattes ciels.
Le lendemain matin c'est notre dernier vol. Il est très agréable et la météo est toujours aussi bonne. Des paddles profitent également de ces conditions en nous offrant de belles différences de couleurs.
Ca y est, c'est fini : dernier atterrissage et nous préparons le démontage en bord de plage.
Nous allons manger sur le marché de Tel Aviv. C'est terriblement animé, voir même bruyant mais l'ambiance est très agréable et la bouffe très bonne.
Le pays est en développement, surtout sur la côte. Un peu partout les grues et les constructions poussent comme des champignons.
De retour à l'hôtel, la mise en valises se fait sur les balcons, après avoir débarrassé le matériel de toute odeur d'essence. Nous remontons les sièges du Traffic, ni vu ni connu, une dernière soirée en ville et demain c'est le départ. Encore une bien belle aventure dans un pays tellement particulier, plein de paradoxes et tellement attachant.
9 octobre
c'est la fête de la moto organisée par le moto club de Méru. Le matin, une balade de 80kms : il a fallu vider le réservoir de la tondeuse dans celui de la moto pour pouvoir participer à l'évènement.
La météo est exceptionnelle malgré une petite gelée au lever du jour. Ensuite, entre deux démonstrations de trial, un repas sur place.
11 septembre :
C'était certainement le dernier vol en short de la saison : un passage à l'abbaye de Royaumont :
pour finir à Chantilly :
2 septembre
Le ciel était en feu ce soir ;