1er août, tu parles de vacances :
Le président de la république l'a dit : " nous sommes en guerre", je me suis inspiré de l'expérience de nos aînés pour organiser le combat afin d'éviter l'arrivée de ce putain de virus.
En fait c'est la tuyauterie d'eau qui, pourrie, a pèté. Cela occasionne un vrai chantier!
27 juillet, la moisson est terminée :
Et le retour aux stands est parfois fantaisiste :
Nuit du 19 au 20 juillet.
Dans l'après midi, un message de Laurent m'interpelle : rendez-vous à 22h30 dans un de tes champs, la comète de Neowise sera certainement visible. Je ne sais ce que c'est que ce truc là, mais je prend l'appareil photo, j'enfourche ma plus belle mobylette et c'est parti. Sur place, quelques joyeux olibrius scrutent le ciel un verre de vin à la main.
Laurent a amené son télescope et nous montre saturne ( enfin je crois) avec 4 satellites parfaitement alignés : magnifique.
Et au bout d'un moment, alors que nous perdions espoir, Lionel repère grâce à ses jumelles la comète que j'arrive à immortaliser :
Pour ceux qui ont raté cet évènement, ne vous inquiétez pas : on reverra Neowise ............... dans 6800 ans!
Semaine du 14 juillet dans les Pyrénées :
C'est à Anères, dans les hautes Pyrénées, qu'est organisé ce rassemblement de paramoteurs. C'est Benoît qui m'a appelé en me conseillant de venir : il m'a vanté une ambiance sympa et m'a convaincu de descendre le retrouver. Je pars ce lundi pour rejoindre l'équipe qui est à pied d'œuvre depuis le début du week-end.
Les tentes et les camping-cars sont installés sur la base ulm, il y a une douche et des toilettes dans le clubhouse ainsi qu'un micro ondes et de quoi faire du café.
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Je prépare le matos pour le lendemain matin : les prévisions sont bonnes. Cela se confirme : à 6h du mat, le pic du midi, à 25 kms de là, est dégagé. C'est mon objectif principal, donc je décide de tenter le coup. Claude, le Boss, me donne les conseils nécessaires pour tenter de mener à bien ce projet. Décollage et c'est parti.
Les conditions sont idéales et mon ascension rapide me donne une idée : le pic est à 2876m, pourquoi ne pas tenter de battre mon record d'altitude?
Ca monte super bien et j'annonce à la radio aux copains ma position : je suis au-dessus du pic du midi à 4500 mètres d'altitude!
Je monte encore un peu en faisant demi-tour : la dernière fois que j'ai regardé le thermomètre, il indiquait -4,2°. J'ai 2 paires de chaussettes, 2 paires de gants, une bonne polaire sous mon blouson mais en jean il n'y a rien de trop. La trace de mon gps indiquera 4668m.
Les 30 kms du retour se feront sans moteur, en savourant cette performance.
Nous arrosons ça dès le soir. l'ambiance sur le rassemblement est des plus sympathiques et tous les soirs nous retrouvons nos hôtes pour partager nos repas sous l'avancée du camping car de Georges, l'un des pilotes locaux :
Mercredi matin, la météo n'est pas fameuse et je reste près du terrain pour essayer une voile que je projette d'acheter pour remplacer le mienne qui commence à vieillir. En effet l'importateur de la marque est présent avec plusieurs voiles qu'il propose d'essayer. Benoît et un autre Didier sont partis en ballade et reviennent plus tard en se faisant un peu bousculer au moment d'atterrir.
Jeudi matin plusieurs masses nuageuses se superposent mais, avec Benoît, nous arrivons à percer pour trouver un spectacle fabuleux à 2500m :
Bruno m'a re-prêté la voile d'hier et cette fois, je peux faire tous les essais souhaités.
Après le repas, les conditions météo étant peu engageantes, nous démontons le matos : demain matin, c'est le départ chacun de notre côté.
Ce séjour restera gravé dans ma mémoire d'une part pour mon record d'altitude mais surtout pour l'accueil qui nous a été réservé : que ce soit Claude l'organisateur ou les autres copain locaux, tout le monde a fait part d'une attention remarquable à notre égard. La convivialité qui a régné pendant les trois jours que j'ai passé sur place me motivera très certainement pour redescendre l'année prochaine!
10 juillet, voyage au centre de la terre.
L'idée m'est venue d'organiser cette sortie sous terre à la demande de Laurence : elle râlait quand elle a su que nous faisions, de temps en temps, des promenades souterraines. C'est décidé, avec Laurent nous allons emmener une équipe de quinze potes dans cette " promenade insolite".
Rendez-vous discret et nous partons avant de nous faire repérer dans les entrailles de la terre!
Certains passage comme cet éboulement sont impressionnant mais l'ensemble du groupe, émerveillé, progresse sans appréhension :
Nous avions fait avec Laurent un dernier repérage cette semaine :ce n'est pas évident de retrouver certains points d'intérêt dans cette carrière tant elle est énorme. Nous sommes au top et après avoir fait découvrir des sites remarquables, nous retrouvons la salle que nous avions choisi pour le pique-nique : nous l'avons sélectionnée pour son grand nombre de places assises :
Personne dans l'équipe n'avait fréquenté un tel milieu ; tout le monde est épaté et l'ambiance est bien évidemment au top. Nous pouvons faire du bruit, pas de problème de voisinage.
Après ce moment convivial, nous partons sur un rythme un peu plus " baroudeurs", avec des passages bas, des passages étroits, des petites salles décorées cachées, et des passages à la Indiana Jones :
Nous restons toutefois dans les limites du raisonnable au niveau difficultés : pour une découverte, il ne faut pas trop corser l'affaire.
Des vestiges de l'époque de l'exploitation de la carrière ravissent les bûcherons du groupe.
Résumé de l'étape :
- 4 heures sous terre
- 8 kilomètres
- du pain, plein de victuailles et du pinard
- plein de sourires
Les taupes de retour à la surface :
22 juin, j'ai sorti le biplace :
le biplace a repris du service aujourd'hui. Les 45 premières minutes de vol ont été très agréables puis, à la suite d'une panne moteur à très basse altitude, l'atterrissage a été ....... sauvage!
Rien de grave, tout s'est fait en douceur, et Babac est rapidement arrivé à la rescousse avec une dépanneuse merveilleusement adaptée à la situation :
La dernière panne, il y a deux ans, était arrivée avec Marie Louise qui était dans sa 84 ème année. Cette panne est arrivée avec Alicia 14 ans : pour les statistiques, cela donne une amplitude d'âge impressionnante!