30 Décembre, Paris a disparu!
Je pense que les médias ne vont pas tarder à parler d'un pic de pollution!!!!
29 Décembre, ballade à la mer
Il y a longtemps que cela me trottait dans la tête. Aujourd'hui, presque toutes les conditions sont réunies : Babac est chez sa sœur à Cayeux sur mer et à 500m de hauteur les prévisions annoncent un vent sud sud-est à 20 nœuds. Seul bémol : il fait -1°. J'attends 11 h 30 et hop c'est parti.
Il y a un léger voile gris mais ça : pour contourner la zone de Cormeilles le vent est de travers. J'avance donc à 45 km/h puis 50. Ensuite de Méru à la zone de Beauvais il commence à être plus portant : 55 puis 60 km/h, ça devient bon. Il y a de la brume dans la cuvette de Beauvais. Passé cette zone règlementée, je peux prendre mon azimut définitif et là, c'est le bonheur : j'ai le vent dans le cul et les prévisions sont exactes : 30 km/h + la vitesse de ma voile, j'avance à 73 par rapport au sol.
Au bout d'une heure quarante cinq, j'aperçois déjà la mer!
Babac m'avait suggéré un endroit pour atterrir : au bout de l'esplanade, à Cayeux. Les copains sont sur place et me font des grands signes : je me pose à 5m de la voiture. Yessssssss : ça, c'est fait!
Babac et sa nièce m'ont attendu pour manger, que demander de mieux? Et bien un beau coucher de soleil pour la promenade digestive :
2 heures et 5mn, 7 litres d'essence pour les 136 kms et surtout la joie d'avoir réalisé ce projet que je mijotais depuis longtemps. En plus : même pas froid, il faut dire que j'étais fortement couvert!
7 Décembre, une soirée mémorable.
C'est une idée de Laurence : c'est trop petit chez elle alors elle a décidé d'inviter ses potes dans un vieux bus de son boulot. Celui qui était prévu pour la virée date de 1936 mais il est en panne, nous avons donc un modèle des années 80.
Nous partons à la tombée de la nuit. Dominique, notre pilote, est au taquet pour nous régaler.
Dans le bus, chacun prend ses repères et l'ambiance est décontractée.
Et derrière, sur la plate forme, c'est un peu plus agité.
La circulation
est dense ; à 19 h un samedi dans Paris ce n'est jamais simple. Au moins,
nous avons le temps d'admirer les décorations de Noël.
Le premier arrêt a lieu boulevard Haussmann pour admirer les vitrines des grands magasins. Certains en profitent pour aller se rincer l'œil sur leurs terrasses.
Nous repartons ; l'objectif suivant est la tour Effeil que nous atteignons avec joie.
C'est ici, sur le Champ de Mars, que nous pique-niquons. Il n'y a personne, c'est complètement improbable. nous improvisons un petit flash mob avant de repartir vers de nouvelles aventures.
Direction les Champs Elysées et l'ambiance est au top quand nous arrivons sur la plus belle avenue du monde.
Nous n'en n'avons toujours pas assez : " Dominique, on va à la grande roue?". Notre pilote, avec un grand sourire, s'exécute et aussitôt dit, aussitôt fait : arrêt à côté de l'attraction.
20 volontaires prennent place après avoir tout tenté pour avoir une petite ristourne : rien à faire, quelle bande de rapaces. Du haut de la roue, les Champs sont magnifiques à regarder dans leur intégralité.
Nous reprenons le bus et c'est reparti mais nous ne rentrons pas directement : "Dominique, on passe par la place Vendôme?" Et hop :
Et puis quand même, au bout d'un moment il faut bien rentrer au dépôt!
Quelle soirée : un souvenir inoubliable gravé à tout jamais dans nos mémoires. Et pour Laurence un seul mot pour avoir réussi à organiser un tel évènement : RESPECT.
27 Novembre, des tracteurs à Paris, troisième :
Rebelote : contre l'agribashing et afin d'obtenir un rendez-vous à Matignon pour discuter de nos problèmes et de la mauvaise image que l'on ne cesse de de nous donner, la décision de manifester sur Paris a été prise pour ce Mercredi. Dès 5 heures du matin, le groupe de volontaires locaux se retrouve à La Villeneuve Saint Martin.
Nous sommes une quarantaine de tracteurs et les forces de l'ordre sont également là ; elles sont chargées de nous encadrer jusqu'à l'avenue Foch, à Paris, où nous serons "parqués".
Cette fois ci, c'est par l'autoroute A15, sur la file de gauche que nous gagnons la capitale. Nous partons peu après 6 heures et arrivons au viaduc de Gennevilliers au lever du jour.
Une pause casse-croûte près du stade de France. Un cortège venant des hauts de France nous rejoint. L'A86 jusqu'à La Chapelle et nous voilà sur le périphérique. Arrivés porte de Ternes, c'est l'arrêt. Je descend du tracteur pour aller voir ce qui se passe devant. Les policiers sont surpris aussi : ils se sont retrouvés tout seuls, ont fait demi-tour pour venir voir ce qui se passe.
C'est une ruse. Nos chefs régionaux ont préparé le coup et il n'y a pas eu de fuite : plutôt qu'être parqués avenue Foch, nous bloquons le périphérique jusqu'à ce que nos dirigeants obtiennent un rendez-vous à Matignon. Ce gouvernement n'est pas fort sur le dialogue, et bien nous allons obtenir ce dialogue par la force.
En attendant, cela commence à gargouiller : sous les terrains de sport de la porte des Ternes, le tunnel du périf sera un bon abris pour nous protéger de la pluie. Le barbecue est mis en œuvre sur le plateau d'Arnaud : il a enlevé les sacs de semence pour installer l'intendance et la sono.
L'après midi se passe comme ça, nous sommes décidés : tant que nous n'avons pas de réponse, nous ne bougerons pas.
C'est reparti pour le barbecue, il s'agit de tenir le coup. Les vieux commencent à fatiguer mais sur la remorque, les jeunes sont pleine balle pour préparer les grillades : la relève est assurée :
C'est vers 21 heures que la nouvelle tombe : rendez-vous Mardi avec Edouard Philippe. Espérons que ce ne sera pas de l'enfumage, sinon nous y retournerons. Notre dirigeant national est venu nous faire un petit compte rendu sur le périf.
Et c'est le retour sur l'A15 ..... un peu en désordre : il y a un accident vers Saint Denis et notre groupe s'est un peu dispersé.
1200 tracteurs pour le Nord de France, c'était une belle mobilisation : il y a eu 4 points de blocage sur le périphérique, des piétons et des voitures sur les Champs Elysées ........ le résultat est à suivre ...........