30 Mars : l'hiver est loin d'être fini :

 

 

13 Mars : Avé Mustafa ( nous avons un pape) :

    Nono l'a entendu sur France info : fumée blanche au Vatican. Tout de suite j'appelle Moumoune : "oh merde, il faut que j'aille sonner les cloches à l'église!", me dit-elle. Et hop, je passe la chercher et nous allons sonner les cloches : trop drôle!

 

13 Mars : retour de bâton :

    Je me suis planté dans une congère sur le chemin de Taupin-Airport

 Tout de suite j'appelle Alain que j'avais secouru hier : j'ai à peine le temps de préparer mon matos qu'il est déjà là avec Alex.

    Il me recule de 20 mètres, je ferme la bagnole et décolle de suite. Je me suis foutu de lui hier, j'aurais mieux fait de me taire :

merci Alain, t'es le meilleur :

Le ciel s'est "bâché" mais le décor est superbe, sous cette couche de neige.

 

12 Mars : je vous l'avais dit l'autre jour :

    Rappelez vous : c'était quand Bourguiba et le gros fendaient de gros morceaux de bois, je vous l'avais dit que l'hiver n'était pas fini! Aujourd'hui c'est tombé avec du vent : il y a du verglas, de la neige et des congères. Alain a pris une semaine de congé pour faire sa terrasse : pour le béton c'est râpé alors, il sort le Toyoyo et s'en va batifoler dans la neige avec mère et enfants. Un appel de détresse me parvient dans l'après midi : il est planté dans le bois de Nesles!

    Pendant que Mimi et le Gros sont au chasse neige sur les petites routes de l'inter-comunalité, je m'éclipse pour secourir les potes.la mission n'est pas aisée mais nous y arrivons au bout de quelques essais. Nous repartons ensuite vers le village : je surveille ce qui se passe dans mon rétro et, d'un seul coup, je vois le Toyoyo faire une embardée qui se termine .................. dans une congère! Ce n'est pas son jour : rebelote, nous ressortons la sangle :

    Tout se termine bien et nous nous séparons jusqu'à la prochaine.

Sacré foutu d'Alain : je ne te jetterai pas la pierre, mais tu vieillis quand même!

11 Mars : une moule frite à la neige :   

Nous devions y aller hier mais Laurie avait la crève donc, nous y sommes allés aujourd'hui manger au bord de la mer. Les toits blancs à notre réveil nous ont motivés encore plus. Nous avons fait toute la route jusqu'à Fort Mahon sous la neige. Et sur place, ce que nous espérions : de la neige sur la plage.

    Une petite balade sur cette plage sous un vent soutenu et nous avons mérité notre repas. Il n'y a pas grand chose d'ouvert mais un super resto nous tend les bras. Nous nous régalons avec, en plus, la vue sur les pistes. Après ce repas, la neige s'est un peu calmée, nous décidons donc d'aller profiter de la plage :

    Je dois reconnaitre qu'avec le vent, cela picotait un peu et, comme le froid n'est pas recommandé pour les cardiaques, nous sommes repartis rapidement pour faire un peu de marche. A notre retour vers le parking, les remonte-pente étaient ouverts et les touristes s'en donnaient à coeur-joie aux abords de la station de Quend plage :

   L'heure tournant, nous sommes ensuite repartis vers le sud sans trop attendre. En effet, par endroits, le réseau secondaire était dans un état tout à fait second et nous devions rentrer avant la nuit.

    Tout c'est bien passé : quelle belle journée nous avons passé là : que du bonheur!

2 Mars : navigation d'essai moteur

     J'ai rôdé mon moteur ce matin : 40 minutes au sol et un petit vol de 20mn. Rendez-vous à Chambly airport à 13 h : nous chargeons 2 moteurs + un chariot biplace dans la remorque de Pascal pour gagner le terrain d'Auger Saint Vincent, à côté de Crépy en Valois.

    Pascal et Gildas sont en chariot biplace, Olivier et moi même en solo, et Christian est suiveur. Les conditions météo sont merdiques : froid, faible visibilité et vent ( dans le bon sens). Il y a quelques amis locaux à Auger : ils nous accompagnent un moment. Je suis parti le dernier et je retrouve les autres vers le parc Astérix ( Gildas a repéré les dauphins qui font les fous dans leur bassin).

    Je me familiarise avec mon nouveau matos : les innovations techniques sont géniales : beaucoup plus de mobilité, ce qui permet d'aider au pilotage avec les mouvements du corps. Et en plus, c'est confortable : que du bonheur. Le trajet de 55 kms a été avalé en 1 h 20. Vu les conditions, je ne me suis pas foulé pour les photos!

1er Mars : grosse journée :

    Mon nouveau moteur est prêt : après 6 ans 1/2 de bons et loyaux services et 400 heures de vol, mon Adventure M2 va profiter d'une retraite bien méritée. J'avais envie d'un modèle plus sobre et j'attendais la sortie d'une nouveau modèle de ma marque préférée. J'en avais parlé à Bruno, qui avait réservé un des 10 modèles de pré-serie réservés aux instructeurs. J'avais donc essayé le proto pendant quelques vols et signé tout de suite : plus silencieux, plus léger et plus sobre.

    Et ça y est :il est à la maison :

Il va falloir le rôder rapidement : demain après midi, il y a une nav de prévue avec des "voleurs" de Chambly airport. Mais bon, pas le temps cet aprèm : salon de l'agriculture avec des "butards" et Polo.

Salon 2013 :

    une des raisons pour laquelle j'y vais tous les ans, est de voir Bernard prendre les escalators : c'est toujours un grand moment que je ne raterai pour rien au monde :

Il n'y arrivera jamais! Comme d'habitude nous nous sommes bien marrés. Tout a été réorganisé mais nous avons trouvé notre bonheur en zigzagant entre tous ces beaux animaux.

    Evidemment il y eût un bon repas, et nous avons fini la soirée jusqu'à 23 h au stand de Denis pour fêter sa médaille de bronze pour la bière ambrée.

 

4 Février : l'hiver n'est pas fini

    l'homme blanc fend de gros bouts de bois donc, à mon avis, il va encore y avoir une sacré période de froid.

Après calculs : j'ai passé mes 500 heures de vol en Corse!!!

Les vacances d'un Mickey en Corse :

    J'avais envie d'aller sur l'île de beauté : je réserve le bateau au dernier moment et hop : me voilà parti Mardi matin. Les prévisions météo ne sont pas fameuses mais c'est décidé : c'est le moment. Les chasse neige sont à trois de front sur l'autoroute mais ça avance quand même. Quand je pense que l'on appelle ça l'autoroute du soleil!

 

    Le bateau appareille vers 21 h, la traversée est à peu près calme et Mercredi vers 7 h, c'est l'arrivée sur l'île. Il fait 4 ou 5° à Bastia, il y a du vent mais le soleil est là. Je suis venu pour voler mais il faut oublier ça pour l'instant. Je descend quand même à Aléria pour rencontrer Yves Corone qui gère la seule école paramoteur de Corse. L'homme et ses amis sont sympas. Il me montre les décos qu'il utilise sur la carte, nous échangeons nos expériences, puis je pars vers Corte, ville du centre, pour faire du tourisme. Une chambre d'hôte dans une ferme, et c'est parti pour Bastia pour commencer un tour à partir par le Cap Corse.

    Le ciel est gris, il pleut de temps en temps, il y a toujours du vent et il fait frais. Par contre, c'est un plaisir de suivre la route côtière sans aucune circulation, contrairement aux mois d'été. Ce Jeudi soir, j'arrive à la tombée de la nuit à Porto, ma ville préférée sur l'île. Les prévisions météo paraissent bonnes pour le lendemain : j'appelle Yves qui confirme mais qui m'annonce que pour parcourir la centaine de kilomètres qui me sépare de sa base, il me faudra au moins 3 heures. Je décide donc de faire une partie du parcours ce soir, et je téléphone au seul hôtel qu'il y a sur le parcours pour être certain qu'il soit ouvert. Deux heures de route plus tard, j'arrive à l'hôtel après avoir passé le col de Vergio ( 50 cm de neige), en n'ayant croisé qu'une seule voiture.

    Vendredi matin, il fait -8° et au bout d'une demie heure de descente, la neige disparait ; le soleil est là et le vent calme. J'arrive au terrain d'Yves, prépare mon matos et je décolle vers la côte.

    La mer n'est pas loin et, après avoir contourné l'étang d'Urbino par le sud, je remonte en survolant des dizaines de kilomètres de plages désertes. Quel paysage somptueux!

à la fin de cette ballade, le soleil chauffe et cela secoue pas mal : il est temps de rentrer se poser en attendant que cela se calme. A l'attéro, Yves et deux élèves m'attendent au barbecue. Je leur explique que je dois être raisonnable avec les spécialités locales, mais je goûte quand même les figatellis maison : un régal!

    Je fais du gonflage de voile au sol avec les élèves puis, dès que le vent baisse, je repars en vol.

L'éclairage de fin de journée est magnifique. C'est un régal et j'en profite le plus possible : les prévisions météo sont mauvaises pour les jours suivants.

    Il faut ensuite quitter ces nouveaux amis et filer vers le sud  pour continuer le tour de l'île. Une escale à Porto  Vecchio, et samedi, je gagne Bonifacio pour visiter cette superbe ville : en été c'est mission impossible tellement il y a de monde, mais en hiver et par temps de pluie, c'est du bonheur de passer sur les calanques et de grimper les chemins de garde de la citadelle.

     L'après midi, je suis sur la côte Ouest, je remonte et je suis à Ajaccio avec une journée en avance : j'ai donc le temps de monter jusqu'à Porto demain pour finir le tour complet. Quel dommage que les conditions ne soient pas bonnes, Yves me l'avait dit : cette plage est un excellent terrain de décollage!

    Je reviens vers Ajaccio : une dernière ballade pour jeter un coup d'oeil sur les îles sanguinaires et je me dirige vers le port : le bateau est à 21 heures.

    Lundi matin je suis à Toulon, le midi en Ardèche chez cousin-cousine, le lendemain dans le Berry chez Benoît et Mercredi, de retour à la maison.

    Une dizaine de jours fort agréables.