6 Novembre : respecter la tradition

    Bah oui, comme tous les ans, c'est la foire Saint Martin, nous nous retrouvons donc avec quelques amis pour aller déguster les traditionnels harengs :

    Il ne faut pas non plus oublier l'accompagnement indispensable à ce repas de choix : le ginglet, célèbre vin de la région ; quel bon mélange.

    Nous ne sommes pas nombreux, cette année : pas de femmes ni d'enfants ; qu'à cela ne tienne : nous donnons tout dans le respect de la tradition!

    Le mauvais temps est responsable de ce fait et c'est général sur la foire : après un petit coup de bourre, le stand retrouve vite le calme, Elles sont loin les années où le stand grouillait de monde jusque tard dans la soirée.

    En tous cas, nous nous sommes régalés et c'est sûr, nous reviendrons l'année prochaine!

 

2 Octobre : le cigare volant

    Cela faisait un moment que je le pistais ; ce soir, en baptisant Jean Louis, nous avons réussi à l'approcher. Il faisait gris et sombre, cela n'a pas été formidable pour les photos, mais cette prise de contact avec le gros suppositoire a été amusante ( C'est le Nord d'Ennery qui est juste en dessous de l'appareil, avec son château d'eau juste devant).

    Il n'existe que 3 aéronefs de ce type dans le monde et celui-ci est basé à l'aérodrome de Cormeilles depuis cet été et propose des baptêmes dans la région ( http://www.airship-paris.fr/ ).

  

25 Septembre

    Quand ils font une réception, chez Verte Ligne, ils ne font pas les choses à moitié!

 

23 Septembre : Chambly-Caen en paramoteur :

    Au printemps, la marque Adventure ( matos que j'utilise) a décidé d'organiser un tour de France avec son réseau d'instructeurs. Chacun d'eux devra faire un tronçon en allant d'une école Adventure à une autre en volant. la somme des segments réalisés fera un tour de France. Bruno a comme mission de réaliser Chambly Caen. Dès que je suis au courant de ce projet, je lui propose de l'accompagner dans cette aventure. Nous guettons donc les bonnes conditions, c'est à dire un vent d'est qui nous poussera un peu afin de raccourcir le temps de l'étape. Les prévisions pour ce lundi sont bonnes : il faut y aller.

    Bruno m'avait proposé de faire ce parcours en biplace avec un proto de la marque : c'est le même chariot que moi mais avec un gros moteur quatre temps qui ne consomme pas beaucoup et est très silencieux.

    Nous nous retrouvons à 9 heures à Chambly : le plein est fait, nous fixons un bidon de secours et espérons ainsi  avoir assez d'autonomie pour boucler le parcours. De toutes façons, Régis fait le "suiveur" avec le trafic de Bruno et est prêt pour nous assister au moindre souci.

    Aller : 10 heures, on décolle.

    La seule inquiétude est que la météo annonçait de la brume dans le nord et l'ouest : nous verrons bien. Pour l'instant le plafond est bas mais la visibilité est plus que suffisante. Dès que nous atteignons notre altitude croisière ( 450 mètres), la vitesse est prometteuse : entre 75 et 80 km/h.

    J'ai préparé la navigation : en début de parcours, il faut contourner la zone de Cormeilles en Vexin, puis c'est tout droit jusqu'à Caen. Il faut être vigilant sur l'altitude : suivant les zones que nous traversons, les limites autorisées ne sont pas les mêmes.

    Nous avons 195 kms à parcourir, nous avons prévu 4 heures. Notre vitesse baisse un peu, 65-70, mais nous sentons que nous pouvons descendre en dessous de nos prévisions.

    Après Magny en Vexin, nous arrivons rapidement au-dessus de la vallée de la Seine entre Vernon et Les Andelys.

     Le soleil commence à se montrer et le parcours est vraiment agréable. Il y a des moments où les mouvements thermiques nous secouent pas mal, mais ce n'est jamais violent. Des châteaux égayent le paysage.

    Le silence du moteur et le peu de vibration sont bluffants et rendent ce parcours très agréable. Après Gaillon, il faut faire un petit crochet pour éviter la zone militaire d'Evreux : la préparation minutieuse paie : nous n'hésitons pas et avançons sans tracas.

    Après le plateau agricole du Neubourg, le paysage redevient plus accidenté vers Bernay, avant d'attaquer le bocage du Pays d'Auge. C'est tout vert, il y a plein d'élevages de chevaux . La région est uniquement réservée à l'élevage.

    Le soleil est à nouveau masqué et on imagine bien le climat humide qui régit cette région. cela fait plus de 2 heures que nous volons et les kilomètres défilent. Nous arrivons à nouveau sur un plateau agricole et entrons en contact radio avec Séverin, instructeur d'Adventure Caen, qui va nous accueillir sur sa plate forme. Il part à notre rencontre avec un de ses élèves. Ils n'avancent presque pas, car ce vent d'est qui nous aide, les empêche d'avancer. En approchant de notre destination, nous découvrons, au loin, le comité d'accueil.

     Nous sommes escortés jusqu'à la destination finale : la base de Séverin est énorme : il est impossible d'y rater un atterrissage. Les vaches partagent le terrain et cohabitent parfaitement avec l'école paramoteur.

    Poignées de main, soulagement de vessie, et c'est le bilan : 3 h 10 de vol pour 205 kms sans ravitaillement : il reste presque une heure d'autonomie, sans compter le bidon de secours que nous avons emmené. Nous appelons Régis : il lui reste une heure de route : il a perdu un quart d'heure à un contrôle de gendarmerie, juste après le départ et ne nous a jamais revu!

    Nous discutons avec nos hôtes et dès l'arrivée de Régis, partons nous restaurer : trouver un resto à 15 heures a été un jeu d'enfant pour Séverin. Le ciel s'est dégagé : il est d'un bleu limpide.

    La suite n'est que de la routine : une bonne bouffe avec plein d'histoires de paramotoristes, et surtout plein de bonne humeur.

    Quelle belle balade : j'avais peur de m'embêter en tant que passager mais cela n'a pas du tout été le cas. le proto fonctionne à merveille. Expérience à renouveler!

    Un grand merci à Régis : le rôle de suiveur n'est pas le meilleur dans une telle aventure.