26 Mai : ils sont mariés :
Ca y est, Laurence et Cyrille sont mariés ; ils vont pouvoir nous faire plein d'enfants. Ah non, c'est vrai : ils ont déjà 3 magnifiques filles.
Merci pour ce super week-end.
17 Mai : tour du Puy de Dôme :
C'est à un beau millésime que nous avons participé cette année. Avec Vincent, nous nous étions inscrit à cette manifestation : pour moi, c'est la quatrième participation et c'est toujours un plaisir de retrouver l'équipe de Paramoteur 63. La météo est sans appel : il n'y a que Jeudi que cela sera peut-être volable, nous partons donc Mercredi après midi et arrivons en soirée : petit vol obligatoire avant la tombée de la nuit. Il y a un peu de vent : je vais vers les premiers reliefs tandis que Vincent fait des réglages de caméra-suiveuse.
Un kebab dans la ville de Billom et nous rentrons au terrain : il est déjà tard, il faut dormir un peu quand même. Comme le week-end dernier à Vimereux, ma petite tente est recouverte de givre au réveil.
Pas de vent et un super soleil : il ne faut pas trainer car Bruno Liondore, responsable de la base, nous annonce au briefing que cela doit se gâter dans l'après midi. Pas de feignant : la trentaine de pilotes se met en place et cela décolle rapidement.
Le binôme de parigots est parti : comme l'an passé, nous devons gagner le Vernet Sainte Marguerite, base ulm près de Saint Nectaire, à 1000 mètres d'altitude. Le parcours, d'à peu prés 1 heure 1/2 de vol, est très agréable et parsemé de châteaux et autres curiosités.
Par contre, plus nous approchons, plus le ciel est menaçant : de gros nuages gris montent du sud et butent ( heureusement) sur la chaîne du Puy de Sancy. Atterrissage tranquille, nous faisons le plein, mais sans être trop optimiste pour la suite des évènements.
Là-haut, le programme est libre : dans ce cadre magnifique, il y a l'embarras du choix : le Puy de Dôme, le Puy de Sancy et les autres sont à portée d'aile. Pour l'instant, c'est trop gris, donc nous nous concentrons sur le café. La patience paye : au bout d'une heure les plus gros nuages passent et cela redécolle. Je choisi, comme bien d'autres, le Puy de Sancy : je ne l'ai encore jamais survolé. Il est enneigé ; pour l'atteindre, il faut faire un crochet pour éviter une zone protégée, interdite de survol. Je prends l'option " haute altitude" au-dessus des crêtes.
Quel bonheur : je me cale vers 2200 mètres et me régale de ce vol fabuleux. Le vent monte de chaque côté du relief dans un calme reposant. C'est un régal d'approcher si doucement, ce magnifique volcan, point culminant du Massif Central.
Sur place, un peu de visite : tout d'abord le sommet : la table d'orientation située au point culminant :
Les stations de ski : Super Besse, en contrebas :
Celle de Mont Dore, avec la ville Mont Dore, plus bas, dans la vallée :
C'est magique, tout est splendide ; le soleil est maintenant revenu, mais après avoir ainsi butiné, il faut songer à redescendre d'un cran. Le pique nous attend au Vernet. Comme d'habitude, l'organisation est parfaite : nous ne manquons de rien et la bonne humeur est de rigueur.
Nous ne ferons pas de sieste : il faut redescendre vers Tinlhat avant que la météo se gâte.: si nous étions obligés de rentrer en camionnette, ce serait compliqué : il y a de la route et nous sommes nombreux.
Ca redécolle ; pour le retour, je me laisse guider par Loïc qui, comme son prénom ne l'indique pas, est un pilote local qui me fait passer par tous les endroits touristiques du parcours : un régal!
Ca secoue un peu car le soleil est au plus haut, mais c'est encore un magnifique vol. Quelle suprbe édition du tour du Puy de Dôme. on y croyait pas mais ça l'a fait.
Il est à peine 15h : démontage du matos, un peu de bière et beaucoup de discussions, préparation de la tablée du soir, dans le hangar ulm du terrain de Tinlhat : ce sera saucisse auvergnate et aligot, le tout arrosé de côte d'Auvergne rosé et rouge : total respect.
Une nuit calme et il faut songer au retour après avoir un peu secoué la voiture pour réveiller Vincent.
L'année prochaine, après deux années identiques, un changement de parcours est envisagé : nous avons suggéré des étapes gastronomiques!!!
12 et 13 Mai :Rassemblement paramoteur de Vimereux
Départ vendredi après midi, avec Vincent, pour gagner le nord de Boulogne où se déroule chaque année le célèbre rassemblement. A notre arrivée sur place, le vent est fort mais certains pilotes chevronnés quittent le terrain qui nous a accueillis pour gagner le bord de mer, 500 mètres plus loin. Il n'est pas question de moteur, mais de profiter du vent qui vient de la mer et qui s'élève en arrivant sur les falaises. Il s'agit de se faire porter dans ce courant d'air montant au dessus du relief et cela s'appelle du soaring. Ludo a amené des voiles de petites surfaces qui permettent de tenir dans ce vent fort.
Vincent s'y est collé avec brio :
Nous rentrons ensuite au terrain où nous avons été accueillis chaleureusement et attaquons l'appéro en retrouvant de vieilles connaissances qui se sont déplacées des quatre coins de la France. Le vent finira par tomber, mais seuls les plus sobres en profiteront pour un petit vol du soir. Le repas qui suit est délicieux : dans la famille qui organise tout, il y a deux poissonniers : nous nous régalerons pendant tout le week-end sans jamais manger une bouchée de viande.
La température extérieure baisse mais dans le barnum, la bonne humeur est de rigueur.
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La nuit a été très fraiche dans les tentes : pour ma part le deuxième duvet a servi de couverture au-dessus du premier, mais cela n'a pas été de trop. Café, tournage en rond : il y a déjà trop de vent, ce samedi matin et la météo ne prévoit une amélioration que dans l'après midi. Nous en profitons pour aider Vincent à mettre au point le système de fixation de sa mini-caméra hd. Le challenge est simple : la caméra doit dériver, derrière la voile, en hauteur, accrochée à une suspente de la voile.
Après le repas, nous restons patients : le vent a du mal à baisser, mais en fin d'après midi certains se décident à y aller : c'est encore venteux mais cela le fait. Pour ma part, se sont le cap blanc nez et le cap gris nez qui m'attirent. Ils sont au nord, donc face au vent. Je choisis de commencer par le plus lointain, le blanc nez, en partant en ligne droite, par les terres. La campagne est magnifique :
J'opte pour un réglage qui rendra ma voile plus rapide mais qui me fera consommer un peu plus. Cela fonctionne et j'avance bien. Il n'y a pas grand monde en vol sur ce parcours, mais je ne désespère pas, et bout d'un moment ça y est : le cap est là, somptueux :
Après avoir fait le tour de l'obélisque, c'est parti pour le cap gris nez. Cette fois ci, le vent me pousse et je réduis la vitesse de la voile, et vole au dessus de la mer, pour profiter de ce magnifique paysage côtier. De l'autre côté, la côte anglaise semble me narguer en me montrant ses côtes : c'est un de mes rêves, mais ce sera pour une autre fois, enfin je l'espère. J'arrive rapidement au second cap, un peu moins sauvage mais également charmant.
Je reprends mon parcours pour redescendre vers Vimereux, toujours en suivant cette splendide côte. Le fort d'Ambleteuse attire mon attention et me fait descendre pour quelques photos.
Pour une fois, je ne vole pas très haut car mon variomètre indique une température de 5° et, parti avec mes petits gants, il n'y a rien de trop au bout des doigts!
Au bout d'une heure et demie de vol, je retrouve le terrain et me pose tranquillement, heureux.
Nous étions prévenus que le repas serait servi à la nuit, afin que nous puissions profiter de cette soirée de vol, et ceci était une très bonne idée.
Repas du samedi soir excellent : plateau de fruits de mer ; le problème, c'est qu'à Vimereux il y a une tradition : il y a toujours une bataille de glace à la fin du plateau de fruits de mer! Quel bordel! Heureusement, nous avions eu une distribution de cirés très fins qui nous ont sauvé la mise : un grand moment. Ensuite, cela a été le concert, puis la dégustation de breuvages divers et variés qui nous ont menés jusque tard dans une nuit où la température est descendue jusqu'à -4°. Pour ma part, dodo en polaire dans un duvet, puis un deuxième duvet : cela était bien serré et bien chaud et la fin de nuit fût excellente.
Dimanche matin, pas de vent : vols à gogo à partir de 8 heures et fermeture des vols à midi, dernier repas ( toujours aussi bon), et il faut penser à démonter les tentes, les moteurs et à regagner nos pénates après avoir chaleureusement remercié nos hôtes pour leur remarquable prestation.
Quel super week-end.
La première vidéo de Vincent : http://www.youtube.com/watch?v=8dFrFcZYZ8s&feature=youtu.be
26 Avril : virée à Fécamp :
Encore pas moyen d'aller dans les champs aujourd'hui : pluie et vent sont annoncés. J'en ai marre de tourner en rond et je passe un coup de fil à Jackot : il est chez lui, donc je file vers Fécamp. Un petit tour sur le port. Il y a beaucoup de vent et ......... du soleil.
Quelques minutes plus tard je suis chez Jackot qui m'attend pour manger. Comme d'habitude, le pêcheur m'accueille à bras ouverts :
Il est en plein chantier de maçonnerie, avec son ami Alain. Nous passons à table en refaisant le monde, puis je les abandonne à leur labeur ; j'ai prévu de redescendre à Fécamp pour visiter le " palais Bénédictine".
C'est ici qu'est élaborée la célèbre liqueur depuis les années 1500. La visite commence par un musée, dans des salles magnifiques de l'abbaye :
Il y a peu de monde, et la visite est fort sympathique dans ce superbe décor :
La deuxième partie, plus rapide, se situe côté production, entre la distillation et la fermentation, dans les caves. C'est ici, que toute la Bénédictine est fabriquée, avant de partir en camion citerne dans le sud de la France pour être embouteillée. Elle est ensuite distribuée : 4% en France et 96% à l'exportation.
La troisième partie de la visite est également intéressante : c'est la dégustation. Pour ma part, je la zappe car il faut reprendre la route pour "rentrer maison". C'était, après le Mont Saint Michel, ma deuxième journée de vacances et elle a été fort agréable. Il a seulement manqué un petit vol, mais depuis presque un mois les conditions n'y sont pas! Peut être qu'à ma prochaine venue je pourrai baptiser Jackot : qui sait?
8 Avril Pâques et Pâques+12 :
Ce n'était pas le même chat, mais c'était la même nana :
12 ans après, c'est toujours la même histoire : la nana ( en convalescence d'appendicite), un chat, du chocolat :
joyeuses Pâques.
Une vidéo à voir absolument :