4/7/9 à Fécamp chez Jackot :

    Encore une célèbre classique. Cette année, nous ne sommes pas nombreux à nous y coller mais la motivation est là. Départ samedi 10 h, arrivée sur le port de Fécamp pour une moule frite vers 13 h. Nous allons ensuite prendre place sur la jetée pour attendre nos pêcheurs qui rentrent avec la pitance du lendemain :

    Un petit tour sur la plage, quelques plombs sur la fête foraine, et nous partons nous installer chez notre hôte, montons les tentes et préparons la table. C'est à l'apéro que, je commence à avoir l'habitude, je prends la poudre d'escampette pour sortir l'"avion" du coffre de la voiture. J'avais repéré un pré avec tas de fumier, près de la côte. Le paysan est sur place avec son jeune fils et accepte sans hésitation de me laisser utiliser ce terrain : il m'aidera même à étaler la voile lors de mes 4 tentatives de décollage. Hop, c'est parti direction la maison de Jackot, à 7 km d'ici. Les amis m'attendent et m'encouragent.

Encore plus dans les terres, il y a le château de Valmont ; en mémoire de Vincent qui est tombé en panne d'essence pour le prendre en photo il y a deux ans, je vais prendre un petit cliché

avant de mettre cap vers la mer, plus au Nord. Je redescend ensuite la côte, tranquillement, au-dessus de la mer afin d'admirer ces hautes et magnifiques falaises,

jusqu'aux éoliennes de Fécamp, puis demi-tour atterrissage : c'est vrai quoi ; on est pas venu ici pour voler. Les amis sont à table quand je reviens, les autochtones ont apprécié ma prestations. Les plateaux de fruits de mer sont délicieux et l'ambiance nous mènera tard dans la nuit, jusqu'à l'heure où l'on voit le carrelage qui bouge!

    Nuit calme dans les tentes et réveil sous le soleil pour un petit dèj en terrasse :

Un petit tour à la plage en fin de matinée ; les plus courageux se baigneront

et c'est le retour vers le barbecue et les turbots pêchés par nos spécialistes qui ne sont pas que pêcheurs mais excellents cuisiniers. Notre équipage part de bonne heure : nous allons chercher Marie Line qui arrive de la Réunion pour passer deux mois en métropole.

Elle n'est pas belle, la vie?

 

27-28/6/9 sortie vtt :

    Ce week-end, c'était la traditionnelle sortie vtt : cette année, le parcours ne change pas mais le nombre de participants a été augmenté : nous serons 90! Rendez-vous fixé à Nesles pour un départ sous un soleil resplendissant ( merci météo France pour tes prévisions foireuses)

tout ce petit monde pédale allègrement : le parcours n'est ni long ni difficile car dans les participants, il y a des touts petits qui s'y collent mais quelques passages techniques mettent l'équipe à l'épreuve

tout se passe dans la bonne humeur

même quand un bourbier, laissé par l'orage de la veille, nous complique l'existence!

Qu'à cela ne tienne : nous atteindrons notre but : Mézières où l'assistance nous attend avec nos tentes et tout le matériel pour installer le campement.

    Le feu est démarré et le repas du soir mijote sur la broche.

    Organisation sans faille, bonne humeur et météo exceptionnelle feront que cette édition 2009 sera une parfaite réussite!

 

La musique se fera entendre jusque très tard dans la nuit.

Le lendemain midi, les plus courageux reviennent en vtt et les restes sont finis chez Jean Luc et Dany.

 

22/6/9 vachage

    Après 250 heures de vol, je ne m'étais jamais vaché. En trois jours, je me suis vaché 2 fois : en solo : calage moteur à quelques mètres du sol : je n'ai pas eu le temps de redémarrer et ai atterri dans un champ de blé des butards. L'un des deux est venu me rechercher sur coup de téléphone : c'est pratique de se poser chez des potes!

Le deuxième en bi le lendemain: Pierre appréciait le vol : après avoir coupé le moteur pour survoler son quartier, à 400 m d'altitude, panne électrique au moment de redémarrer : il a également apprécié l'atterrissage, tout en douceur, dans un de mes champs de blé :

C'est son père et son frère qui sont venus nous chercher.

16/6/9 On est dans la merde :

Le grand veut acheter ça avant de partir à la retraite!!!!!!

 

12/6/9 : 2 ème tentative de 3000 m

    Comme tous les ans, des amis footballeurs organisent un week-end familial en Vendée, dans un camping, à Jard sur mer. C'est à cette occasion que l'an passé, j'avais fait ma première tentative de monter à 3000 mètres d'altitude, en paramoteur : cette tentative avait échoué sur un problème mécanique vers 2200 m. Le challenge est donc simple : nouvel essai cette année.

    Cela ne se présentait pas bien du tout : une semaine avant la date fatidique, je m'aperçois que mon moteur a avalé son joint d'embase : ça arrive de temps en temps sur les deux temps : après pas mal d'heures d'utilisation, le joint se "tasse" et est aspiré par la dépression du moteur. En démontant, Dimanche dernier, je me rend compte que les segments sont fatigués : toute la partie supérieure du piston est noire : il va falloir changer ces segments, et puisque nous y sommes : les roulements de vilbrequin ainsi que les deux joints spi.

    Une fois tout démonté, je vais aux pièces remonte tout ça tranquillement. Malheureusement, la météo est agitée et il faut se contenter d'essai au sol : ça démarre au quart, ça tourne comme une horloge. Jeudi soir, une accalmie me permet d'essayer en vol, la veille de partir.

    Nous partons le Vendredi matin, et retrouvons la plus grande partie du groupe qui est déjà arrivée sur place. Cela fait une bonne tablée et des discutions animées!

    Au moment de l'apéro, je m'éclipse sans que cela n'étonne personne : je regardais le ciel et le haut des arbres depuis un moment et tout le monde connaissait mon projet. Je retrouve le pré où j'ai décollé l'an passé : une presse est en train de botteler le foin et le collègue est à la traite ; les conditions sont superbes : il fait 22° au sol, il devrait faire à peu près 0° la haut, je ne met pas de combinaison : des habits chauds suffiront. Décollage sans soucis entre les bottes et c'est parti pour le fun!

    Le paysage est sympa et la mer juste en face : taïaut

    Ca monte impeccable : je passe au dessus du camping à 900 m d'altitude : tout va bien! Vers 1200 m, ça ne monte plus très vite : je commence à me dire que ça ne va pas être facile : on est pas encore à moitié. Ca repart : le vent vient de la mer, c'est sécurisant : je ne peux pas me faire embarquer. Je fais quelques paliers : c'est à dire que je laisse le moteur se reposer un peu à mi-régime afin de remettre "gaz" de plus belle. Je continue à monter le long de la côte, je passe au-dessus des marais salants de la Guittière

ça va presque trop bien : le moteur tourne à merveille : j'ai trouvé les bons réglages "normaux" puis, avant mon record, j'ai mis un peu plus de richesse pour être certain de ne pas serrer. Il commence à faire frais, mais ça monte toujours. Le moteur a perdu 500 tours, mais c'est normal à cette altitude.

Je n'ai aucune appréhension : quand même, ils sont de plus en plus petits les gens en bas, et soudain :

c'est marqué en haut à droite du gps :3000. Je ne peux pas m'empêcher de penser à tous ceux qui m'ont encouragé et de gueuler : "yesssssssssssss"

je monte un peu 3100 et quelques mètres, et je coupe le moteur : C'est total bonheur : je me retourne pour repérer les îles et la côte :

et là, je savoure cet instant, cette  beauté, ce calme : c'est magique. Je mettrai 32 minutes à descendre dans un silence étonnant pour me poser à 10 mètres de ma voiture, paisible!

Repliage en passant quelques coups de fil,  retour au camping où toute la tablée se tourne vers moi : " alors?"

plus de 3100! Applaudissement et rendez-vous pour arroser ça au bar, après le repas.

    Pendant tout le week-end, il y aura beaucoup de bouffes, d'apéros de rigolade, de sport cycliste

et aquatique

de boules de ping pong etc, en tout cas encore un super week-end.

 

26/5/9 Faire-part :

    Gaëlle, Laurie, Nathalie et moi même, sommes heureux de vous faire-part de la naissance de 5 magnifiques bébés hirondelles ; cela s'est passé dans le garage, samedi, entre la 2cv et le funflyer, et tout le monde est en pleine forme.

 

21/5/9 Printemps

    Il y a des signes qui ne trompent pas : c'est la nature qui nous donne les premiers signes

ça butine dans tous les sens. Ensuite, ce sont les jeunes qui sortent le matos de camping et s'installent pour butiner au fond du jardin

Les abeilles se sont couchées de bonne heure, mais pour les campeurs, il a fallu faire plusieurs rondes avant d'arriver au calme complet!

 

11/5/9

    Kiki est passé à la maison ce soir : comment elle claque sa gord :

8 Mai :

    Nous avons emmené Laurie retrouver une copine dans la presqu'île du Cotentin. Nathalie et Gaëlle n'étant jamais allées visiter le Mont Saint Michel, après une nuit à l'hôtel, nous y sommes allés.

    J'avais mis le paramoteur dans le coffre mais, pour la troisième fois : la météo ne m'a pas permis de voler : on verra la quatrième fois.